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Ouest-France / Dinard.
Elle veut faire redécouvrir l’œuvre de son père, le peintre Breton Henri Le Roux
Un peintre cheminot
Ce qui a aussi décidé Catherine à se lancer dans l’écriture de cette histoire, est la mise au rancart, dans un entrepôt de la ville de Saint-Brieuc, d’une des œuvres majeures d’Henri Le Roux : une toile de 10 m x 4 m qui ornait le hall d’accueil de la gare de Saint-Brieuc. Ce tableau intitulé Le Grand large, est constitué de quatre panneaux et représente un départ de régate. Il avait été commandé par la SNCF lors de la rénovation de la gare pour l’arrivée du TGV Atlantique, en 1988. Cette toile magistrale a été décrochée avant que débutent de nouveaux travaux dans la gare costarmoricaine. Et pour l’heure, il n’est pas prévu que le tableau retrouve sa place d’origine.
Lors de l’inauguration de la gare en juillet 1988, un journaliste décrivait l’artiste en ces termes : « Cheveux gris, un peu longs, haute stature, vêtements colorés tranchant résolument avec les costumes des personnalités… » Si son grand-père avait été pêcheur d’Islande, Henri Le Roux, né à Plancoët en 1924, avait choisi, lui, de faire carrière dans les chemins de fer. Il y termina sa carrière comme ingénieur principal.
« La passion de la peinture s’est révélée chez lui, un peu par hasard, à l’âge de 25 ans, à la lecture d’un livre sur la peinture moderne, raconte le journaliste de l’époque. En marge de ses activités professionnelles, commence alors une longue carrière au sein de l’Union artistique et intellectuelle des cheminots français. »